En partenariat avec La Villette, la compagnie Antoinette Gomis réalise un atelier auprès de jeunes, sourds ou malentendants, fréquentant le centre Augustin Grosselin.
© Gilles Le Dilhuidy
DANSE DES SIGNES
SIX JEUNES DU CENTRE AUGUSTIN GROSSELIN (CAG) RÉALISENT UN PROJET DANSE, AVEC LA CHORÉGRAPHE ANTOINETTE GOMIS, EN UTILISANT LA LANGUE DES SIGNES.
Six jeunes atteints de surdité du CAG, âgés de 12 à 15 ans, suivent un atelier danse à La Villette, dans le cadre du dispositif « classe à Projet artistique et culturel ». Chaque semaine, les jeunes, accompagnés de leur enseignant Serge SELVESTREL et de Marion SPANGNUOLO, psychomotricienne au CAG, rencontrent la danseuse et chorégraphe Antoinette GOMIS. Celle-ci mêle breakdance, hip-hop, danse traditionnelle africaine et langue des signes à sa création artistique. La danseuse a utilisé la LSF dans son précédent spectacle « Les Ombres », retraçant les parcours des migrants qui traversent le monde pour construire une vie meilleure.
« Au CAG, remarque Serge SELVESTREL, les enseignants sont centrés sur des aspects pratiques et concrets afin de développer l’autonomie. Cet atelier constitue une ouverture culturelle pour ces jeunes, dont la plupart sont originaires d’Afrique et ne se rendent que très peu en sortie ou en spectacle. Nous travaillons sur la sensibilité et le geste, leur offrant la possibilité d’exprimer davantage et différemment leurs émotions. »
Texte issu du magazine « notre engagement » n°72, le magazine de la Fondation Léopold Bellan, décembre 2022